🏳️🌈 Je constate parfois une gêne, chez certaine.s de mes jeunes client.e.s, hésitant à me donner le sexe ou le genre de leur(s) partenaire(s). Cela vient souvent en fin de séance ou après plusieurs rendez-vous. Ces jeunes personnes dépensent beaucoup d’énergie pour préserver leur intimité. Je respecte totalement leur choix. ⚧️
Mais j’observe par la suite que cette hésitation était en rapport avec leur besoin légitime de sécurité. Risquerais-je à leurs yeux, de les faire souffrir à nouveau par une remarque, un regard, une posture homophobe ou transphobe?
Je les comprends, je vis encore cela au quotidien et particulièrement avec les hommes. Je glisse la plupart du temps un « mon compagnon et moi… » aux inconnu.e.s avec qui j’entre en relation (j’hésite parfois aussi). Et j’attends, je sens ce qui suivra … le soulagement ou la méfiance.
Cela est particulièrement important pour moi avec les professionnels de la santé. J’ai déjà eu de très mauvaises surprises, comme certain.e.s personnes que j’accompagne.
Je rappelle que les personnes LGBTQIA+ font partie d’une minorité, donc plus exposée à l’exclusion et donc plus fragile en matière de santé.
Alors pour éviter tout stress inutile avant et pendant un entretien avec moi, Bienvenu.e.s! Quels que soient vos préférences sexuelles, votre genre, vos choix ou non choix en la matière.
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